Dans la Genève protestante du XVIIIe siècle, la mortalité suicidaire est élevée. Entre 1650 et 1800, près de 300 individus (dont 213 hommes) choisissent de se donner la mort. Parmi d’autres modalités (pendaison, armes à feu, poison), la précipitation à l’eau (lac, fleuves, puits) a la préférence de femmes et d’hommes désespérés. Entre passage à l’acte et levée cadavérique, l’archive judiciaire restitue la scène sociale de la noyade suicidaire.
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