Dans le développement récent des territoires, trop souvent, les sociétés humaines ont bridé les fleuves par une utilisation excessive. Correction, assainissement, déviation, assèchement: autant de mots qui disent mal le besoin spontané de l’eau de s’écouler, de fertiliser, d’abreuver, de transporter. Au-delà des extraordinaires moyens techniques et scientifiques de description et de prévision disponibles, la gestion de l’eau passe aussi (d’abord?) par le choix d’une histoire à raconter, par l’évocation d’un écosystème qui porte un nom: le Rhône, le Sénégal, le Mékong. Or, pour entrer en relation avec un autre être, impossible de lui tourner le dos. Les deux conférenciers diront en quoi il importe aujourd’hui de faire dialoguer les lacs, les fleuves et les océans, de puiser aux bassins la substance des nappes, d’augmenter les deltas du murmure des sources.
Initiatives pour l’avenir des grands fleuves (IAGF) porte la voix des fleuves par le biais d’une approche internationale et multidisciplinaire: Erik Orsenna en est le président et Gilles Mulhauser le représentant genevois.
Organisation: Les Bains des Pâquis en partenariat avec Initiatives pour l’avenir des grands fleuves
Comment faire parler un fleuve, un lac
Intervenants
Modérateurs
Séance de signatures: Bains des Pâquis
Erik Orsenna, samedi 30 mars, 10h